Mauvaise année pour les partisans du boycott d’Israël : de nombreuses personnes ont été interdite d’entrée sur le sol de l’Etat hébreu : rien que pour 2018, 19 000 activistes se sont vu refuser l’entrée en Israël. Dernier cas en date : Lara Alqasem, qui devait étudier à l’Université hébraïque de Jérusalem, et qui a dû attendre une décision en appel de la Cour suprême pour pouvoir entrer en Israël.
Depuis le début de l’année, une liste noire des associations pro-BDS a été établie par les autorités israéliennes : leurs militants sont bloqués à la douane lorsqu’ils essaient de se rendre sur le sol de l’Etat hébreu. C’est le cas des membres de l’American Friends Service Committee, prix Nobel de la Paix en 1947, ou encore de ceux de Jewish Voice For Peace.
Le site i24News indique que plusieurs raisons peuvent pousser les autorités à refuser à des étrangers de pénétrer en Israël. « Le personnel du bureau de l’Autorité de la population, de l’immigration et des frontières (PIBA), en poste dans les aéroports et autres points d’entrée d’Israël a le pouvoir de refuser les visiteurs étrangers qui comportent des risques ou qui prônent le boycott de l’Etat hébreu », peut-on ainsi lire.
Comment se passe l’enquête du PIBA ? Le bureau regarde les antécédents des visiteurs, notamment en fouillant sur les réseaux sociaux. Si certaines personnes sont refoulées pour des problèmes de risques de travail illégal, l’interdiction a, en 2018, touché particulièrement des activistes américains en faveur du boycott contre Israël.