dimanche 7 décembre 2025
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Benjamin Netanyahu demande la grâce du soldat franco-israélien Elor Azaria

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à ce que le soldat franco-israélien Elor Azaria soit gracié suite à sa condamnation pour homicide involontaire du palestinien Abdel Fattah al-Sharif, dans la colonie juive d’Hébron l’année dernière.

« C’est une journée difficile et douloureuse pour nous tous, en premier lieu pour Elor et sa famille, les soldats de Tsahal, de nombreux citoyens et les parents de soldats, y compris moi-même », a déclaré Netanyahu dans un communiqué publié sur Facebook. « Je demande à tous les citoyens israéliens d’agir de manière responsable envers l’armée israélienne, ses officiers et ses soldats. Notre armée est la base de notre existence. Les soldats de Tsahal sont nos enfants, et doivent le rester, au-delà de tous les désaccords. Je soutiens les demandes de grâce pour Elor Azaria », poursuit-il.

Un discours contradictoire

Alors que l’opinion générale, et notamment la droite et extrême droite israélienne, se range du côté de la défense, le colonel  Maya Heller, qui fait partie des trois juges de la cour militaire, a affirmé que le soldat n’avait aucune raison de tirer puisque le Palestinien était sévèrement blessé et ne pouvait alors en aucun cas représenter une menace. Après avoir joué la carte de la menace, la défense avait affirmé qu’Abdel était déjà mort quand Elor lui a tiré dessus.  La cour de justice a relevé beaucoup trop de contradictions et de confusions auprès de la défense.  Le discours d’Azaria aurait eu plusieurs versions et aurait changé au cours du procès, ce qui a grandement discrédité l’accusé.

« Son mobile était qu’il pensait que le terroriste méritait de mourir », appuie-t-elle.  C’est par revanche que le soldat aurait donc agi. Il semble peu probable que la demande de grâce du Premier ministre soit accordée : dans un mois,  la peine sera prononcée et pourrait s’étendre jusqu’à 20 ans d’emprisonnement. Le père de Abdel, Yousri Fattah al-Sharif, a qualifié le verdict de « juste », « semblable à celui que reçoivent nos fils : la prison à vie, sans libération anticipée ». Il aurait espéré qu’Elor Azaria soit jugé pour meurtre et non pour homicide, qui relève d’une charge plus lourde.

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