mardi 26 novembre 2024
8.6 C
Paris

Benyamin Netanyahu : la police demande (encore) son inculpation pour corruption

En février dernier, la police israélienne avait déjà recommandé la mise en examen de Benyamin Netanyahu. Il était soupçonné d’avoir reçu de façon illégale des cadeaux de la part d’un milliardaire australien et d’un producteur américain contre des faveurs. Depuis 2017, le chef du gouvernement israélien est mêlé à plusieurs affaires de corruption. Une manifestation a même eu lieu pour demander sa démission. 

Le 2 décembre, la police a révélé une troisième affaire dans laquelle le premier ministre est à nouveau cité. Celui-ci est soupçonné d’avoir tenté de s’assurer une couverture favorable de la part du site d’information Walla, en contrepartie de faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à Bezeq, principal groupe de télécommunications israélien, propriétaire de Walla.

Entre 2012 et 2017, Benjamin Netanyahou et son entourage sont « intervenus sur le contenu publié par le site d’information Walla et ont cherché à influencer la nomination de personnes » afin de « publier des articles et des photos flatteuses, supprimant le contenu critiquant le Premier ministre et sa famille », a précisé la police dans un communiqué.

C’est désormais au procureur général que revient la décision d’inculper ou non Benyamin Netanyahu pour « pots-de-vin », « fraude » et « abus de confiance », ainsi que sa femme. Son épouse Sara est en effet accusée d’« obstruction » à la justice. 

Dans un communiqué, le chef du gouvernement israélien a rejeté les conclusions de la police. Il estime qu’elles ne sont pas « légales ». « Je suis sûr que dans ce cas, les autorités compétentes, après avoir examiné la question, parviendront à la même conclusion : qu’il n’y avait rien parce qu’il n’y a rien », a-t-il assuré.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile