lundi 8 décembre 2025
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Le CICR demande à la Birmanie l’accès aux zones de conflit

Hier soir, à Rangoon, Peter Maurer a haussé le ton. En visite en Birmanie, le président du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a instamment prié les autorités du pays de laisser les travailleurs de l’organisation humanitaire accéder aux zones de conflit pour porter assistance aux réfugiés et victimes de la minorité Rohingya persécutée par le régime. Maurer a notamment précisé en conférence de presse mercredi soir que le CICR avait été empêché d’atteindre l’Etat Rakhine et de rendre visite à des prisonniers. « Nous aimerions avoir accès à toutes les personnes nécessiteuses afin d’évaluer la situation et de porter l’assistance requise », a-t-il expliqué. Le président du CICR a ainsi souligné qu’il n’a pu accéder au nord de l’Etat Rakhine, où, se déroule encore une « opération de sécurité » en réponse aux « agressions de rebelles » d’octobre 2016, comme le qualifient les autorités birmanes, opération qui a contraint quelque 74 000 membres de la communauté Rohingya à fuir au Bangladesh voisin. Les forces de l’ordre birmanes, militaires et policiers, sont accusées de perpétrer un véritable massacre à Rakhine, tuant et violant des milliers de Rohingya, la minorité musulmane du pays à qui a toujours été déniée la citoyenneté birmane et les droits humains les plus basiques.

L’Etat Kachin (aussi) en ébullition

Le gouvernement d’Aung San Suu Kyi avait depuis peu permis l’accès aux humanitaires aux localités de la région à condition d’être escortées par les forces de l’ordre, selon une information révélée le 1er mai par les Nations Unies. Maurer s’est vu en tout cas interdire la visite de l’Etat Kachin, à l’extrême nord du pays, ce jeudi matin, un territoire d’1,2 millions d’habitants peuplé en majorité par l’ethnie kachin (considérée aussi comme « non Birmane » par Rangoon) lui aussi en ébullition. Un territoire que les autorités estiment sous l’emprise de l’Armée d’Indépendance de Kachin, contre laquelle elles combattent également depuis près de huit mois. Peter Maurer espère voir la situation se décanter lors de sa rencontre officielle avec le Prix Nobel 1991 demain dans la capitale, Naypiydaw.

 

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