Menés à l’ouverture de la saison touristique, les attentats à Tunis sont les premiers dans la capitale tunisienne depuis une attaque suicide le 30 octobre 2018 sur l’avenue Bourguiba (26 blessés, en majorité des policiers).
Le premier attentat a eu lieu sur l’avenue Bourguiba en plein coeur de Tunis. Un kamikaze a visé un véhicule de police tuant un policier et blessant trois civils ainsi qu’un policier, selon les autorités.
Des morceaux de chair, probablement ceux du kamikaze, jonchaient la chaussée autour du véhicule. L’attentat s’est produit non loin de l’ambassade de France.
Des passants se sont évanouis sous le choc et de nombreux commerces et administrations ont baissé leurs rideaux.
Une demi-heure plus tard, un kamikaze s’est fait exploser devant une entrée du complexe de Gorjani, où sont rassemblés des services de la Garde nationale, de la police judiciaire et des services d’enquête antiterroriste, selon le ministère de l’Intérieur. Quatre policiers ont été blessés.
« C’est une opération terroriste lâche » qui « vise à déstabiliser l’économie et la transition démocratique alors que nous sommes au début de la saison touristique et à quelques mois des élections », a déclaré le Premier ministre.
Le matin, un groupe extrémiste armé non identifié avait attaqué une antenne de télédiffusion dans le centre de la Tunisie, sans faire de victime, a indiqué le ministère de la Défense, sans qu’un lien ne puisse être établi entre ces attaques.