dimanche 7 décembre 2025
14.3 C
Paris

Quand Dalil Boubakeur essayait de faire pistonner son fils

En novembre dernier, la Grande mosquée de Paris annoncer réserver « formellement » sa décision quant à sa participation à la troisième instance de dialogue de l’Islam de France, qui allait avoir lieu le 12 décembre au ministère de l’Intérieur. Dalil Boubakeur, le recteur, reprochait officiellement au gouvernement de chercher à « entériner (ses) initiatives dans la précipitation et la confusion, sans une large et longue consultation consensuelle, comme ce fut le cas pour l’édification sereine du Conseil français du culte musulman. » Officieusement, selon le très sérieux journal algérien El Watan, la mésentente concernait l’avenir du fils de Dalil Boubakeur, Sami, directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) à l’ambassade de France au Maroc. D’après le journal, Dalil Boubakeur espérait que celui-ci soit promu conseiller technique au sein de l’organisme français.

El Watan précise que, alors que Bernard Cazeneuve venait d’être nommé Premier ministre, le recteur de la Grande mosquée de Paris a expressément demandé un rendez-vous à Matignon pour discuter de l’avenir de son fils. Le journal algérien parle de « chantage », écrivant que Dalil Boubakeur aurait menacé de boycotter l’instance de dialogue avec l’Islam de France. Une source du ministère s’étonne, auprès du journaliste d’El Watan, que le recteur parisien « ait demandé un rendez-vous au nouveau Premier ministre dans le seul but réel de faire pression sur l’OFII pour que son fils obtienne une promotion, menaçant même de ne pas participer à l’instance de dialogue à défaut. » Quoi qu’il en soit, précise le quotidien, le Premier ministère n’a pas daigné accéder à la requête de Dalil Boubakeur. Bernard Cazeneuve, en quittant l’Intérieur, avait par ailleurs offert un cadeau de départ au recteur, un poste dans l’association liée à la Fondation de l’Islam de France. De là à penser qu’il y a un lien entre la demande de Dalil Boubakeur et cette nomination…

Actualités en direct

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Les brèves

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.
Quitter la version mobile