vendredi 22 novembre 2024
0.1 C
Paris

RIP la Déclaration des Droits de l’Homme, morte à l’âge de 227 ans

Alors que l’on devait fêter l’anniversaire de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, les derniers événements viennent semer le doute quant à l’application de ce texte censé garantir la liberté de penser.

C’était il y a 227 ans jour pour jour. Le 26 août 1789, l’Assemblée constituante adopte la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Alors qu’on aurait pu fêter, ce vendredi 26 août, son 227e anniversaire, nous sommes au regret d’apprendre que cette déclaration n’est plus qu’un document à retrouver dans les livres d’histoire. Même s’ils sont encore plusieurs à croire en sa résurrection, comme l’Observation de la laïcité, qui assure que la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen est « un des fondements juridiques de la laïcité. »

Cet article 10 indique que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. » Mais force est de constater que cet article est, depuis plusieurs jours, bafoué par certaines municipalités. En effet, les arrêtés municipaux de Cannes, une ville suivie par d’autres, interdisant le burkini semblent contraires à celui-ci. Et si le doute est parfois permis — le « trouble à l’ordre public » peut se discuter, selon le tribunal administratif de Nice —, il s’efface lorsque des policiers municipaux verbalisent des femmes voilées. Des femmes qui, assises sur les plages, affichent d’un simple signe leurs opinions religieux et qui, en aucun cas, ne troublent l’ordre public. Oui, lorsque cette femme a été verbalisée pour le port du voile, la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen est bel et bien morte, à l’aube de son 227e anniversaire.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile