Cette action fait partie du « programme de démolition » de l’Autorité d’Aménagement de Delhi (DDA), ciblant les « structures religieuses illégales », y compris des sanctuaires hindous et musulmans.
Le sanctuaire du saint soufi, vieux de neuf siècles, a été détruit dans un parc de la capitale indienne, marquant une perte culturelle significative selon les historiens. Des experts déplorent cette action comme étant un coup porté à l’histoire de l’Inde. Le site était fréquenté par des personnes de toutes confessions.
Bien que moins spectaculaire que le Taj Mahal, le sanctuaire avait une profonde signification pour les habitants, qui ressentent désormais une douleur profonde face à sa disparition. La campagne de démolition, présentée comme axée sur le développement, a affecté également des temples hindous. La DDA n’a pas clarifié les plans pour remplacer ces structures.
La destruction de ce sanctuaire s’inscrit dans un contexte où des monuments islamiques historiques sont également revendiqués par des nationalistes hindous. Cette vague de destruction inclut la récente démolition d’une mosquée vieille de 600 ans. Pour les défenseurs du patrimoine comme Rana Safvi, cette perte est commune à tous les citoyens, transcendant les divisions religieuses.
