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La DILCRA et sa drôle de définition du racisme anti-Arabes

Le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme a donné une interview étonnante dans un journal israélien. Il y parle notamment de la cause palestinienne…

A la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (DILCRA), placée sous l’autorité du Premier ministre, on classe les racismes sur différents plans. Il est loin le temps où la lutte contre le racisme et l’antisémitisme avait été érigée « grande cause nationale » par le Président de la République. C’était en 2014. Et, même si l’année 2015 a été marquée par une flambée des actes antimusulmans, du côté de la DILCRA, on assure que la lutte contre l’antisémitisme doit être plus importante que celle contre les autres racismes. En effet, pour Gilles Clavreul, le délégué de la DILCRA, « tous les racismes sont condamnables, mais le racisme anti-Arabe et anti-Noir n’a pas les mêmes ressorts que l’antisémitisme dans sa violence. Il faut être capable de dire la particularité de l’antisémitisme. »

Dans ce même entretien au Times of Israël, Gilles Clavreul dévie sur la question palestinienne. Celui-ci estime notamment que « la mobilisation palestinienne est beaucoup plus radicale en France qu’ici. » Le délégué l’assure : la question palestinienne « est mobilisée, instrumentalisée, pour servir l’antisémitisme. » Il corrobore ainsi les propos de Manuel Valls qui, en mars dernier, assurait que l’antisionisme est « le synonyme de l’antisémitisme. » Une façon de mettre fin à toute forme de critique de l’Etat d’Israël et de sa politique de colonisation. A ce propos, Gilles Clavreul estime d’ailleurs que « la question palestinienne est souvent de nature religieuse. »

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