Interrogé dans le journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut, Emmanuel Macron a été invité à s’exprimer sur de nombreux sujets. Parmi ceux-ci, le salafisme. Fin mars, l’ancien Premier ministre Manuel Valls avait déclaré qu’il fallait avancer sur l’« interdiction du salafisme. » Le président de la République a tenu à lui rappeler : « Il faut faire attention à ce qu’on appelle ‘salafiste’ (…) il n’y a pas de définition juridique. » Emmanuel Macron indique également que l’arsenal juridique actuellement mis à la disposition des autorités françaises est suffisant : « Nous avons fait voter une loi à l’automne dernier, et depuis nous avons fermé trois mosquées », affirme-t-il.
« l’Islam radical, l’islamisme, ça n’est pas l’Islam, ça n’est pas tous les musulmans »
Concernant le financement du culte musulman et les liens qui sont parfois faits avec le terrorisme, Emmanuel Macron a tenu à clarifier les choses : « L’Islam radical, c’est un problème. » Et le président d’assurer qu’« on poursuit ceux qui font ça pour les expulser, on doit clarifier les règles de fonctionnement et de financement » des mosquées. Mais il rappelle également que « l’Islam radical, l’islamisme, ça n’est pas l’Islam, ça n’est pas tous les musulmans. »
Emmanuel Macron insiste : il « ne veut plus de mosquées qui s’ouvrent avec de l’argent caché. » Pour le président de la République, il faut également renforcer les contrôles des écoles hors-contrat, notamment musulmanes.