samedi 23 novembre 2024
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Paris

Faut-il instaurer la charia en France pour moraliser la vie politique ?

Les nouveaux députés de La République en marche (LREM) sont décidément ingérables. Après Anissa Khedher, qui propose de mettre des paravents dans les écoles pour diviser les classes, Claire O’Petit qui se verrait bien écraser des barbus en djellaba et la députée qui a envie de faire une partie de tennis avec sa fille avant de commencer à se mettre au travail, les sorties d’avant et d’après-campagne des nouveaux élus LREM montrent la difficulté de constituer une équipe nouvelle mais professionnelle. Dernier exemple en date : Joachim Son-Forget, député LREM de la 6ème circonscription des Français de l’étranger. Ce médecin-radiologue a évoqué devant Jean-Jacques Bourdin l’affaire Richard Ferrand. Et le moins que l’on puisse dire est que le nouvel élu a le sens de la comparaison.

Au journaliste qui lui demandait si Richard Ferrand avait fauté, Joachim Son-Forget a répondu : « Il y a eu beaucoup d’éléments de débat qui montrent que, d’une part, vous avez la loi, vous avez aussi une éthique personnelle, et vous avez eu cette idée passagère que la morale pourrait être au-dessus de la loi et de l’éthique. Donc ça amène à un débat philosophique un peu complexe. » Pour le député, « on ne doit pas avoir un retour de la morale, parce que ça c’est le début de la charia. » Voilà qui expliquerait pourquoi Marine Le Pen est contre une instauration de la charia, si cette dernière est synonyme de moralisation de la vie politique. Plus sérieusement, cette sortie montre que de nombreux députés sont aujourd’hui en roue libre. Aura-t-on le droit à un quinquennat pendant lequel les « petites phrases » occulteront la politique ? C’est en tout cas bien parti pour.

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