La Fifa se montrera «extrêmement ferme» en cas d’actes discriminatoires ou racistes lors du Mondial 2018 en Russie, a assuré hier le président de la Fifa Gianni Infantino, qui dit faire de cette lutte une de ses « priorités. »
«Nous nous assurerons qu’aucun incident ne se produise. Et si des actes discriminatoires ou racistes se produisent, une procédure en trois étapes pourra être utilisée permettant à l’arbitre d’interrompre la rencontre voire d’y mettre fin et ce pour la première fois durant une Coupe du monde», a-t-il déclaré dans un enregistrement vidéo.
Des comportements racistes récurrents dans les stades russes
Gianni Infantino souhaite « un Mondial du fair-play sur et en dehors du terrain » en Russie. Il rappelle ainsi à l’ordre le pays, qui accueillera les joueurs du monde entier entre le 14 juin et le 15 juillet prochain. En effet, la Russie a souvent été le théâtre d’actes racistes pendant les matchs. L’Ivoirien Yaya Touré, victime de chants hostiles à son encontre en 2013, avait appelé les joueurs noirs à boycotter ce Mondial : « Si les choses n’évoluent pas, nous n’irons pas en Russie. »
En 2015, l’ONG Football Against Racism in Europe (FARE) aurait identifié 99 comportements racistes ou d’extrême-droite et 21 agressions à caractère raciste dans les stades russes, entre mai 2012 et mai 2014. Les autorités russes assurent depuis, avoir pris le problème à bras le corps.