Le clan d’Olivier Giroud a réagi aux récupérations politiques, indiquant que le joueur des Bleus refusait d’être le porte-drapeau de Zemmour, Ciotti et les autres.
Il est un peu, pour une frange de la population, le symbole du bon Français, par opposition à l’immigré, à savoir Karim Benzema. Mais Olivier Giroud commence à en avoir marre. Car à chaque but de l’avant-centre français, c’est toute l’extrême droite qui le félicite. « Merci Olivier Giroud, merci Didier Deschamps, merci l’équipe de France », a par exemple indiqué Jordan Bardella après le match contre l’Angleterre. Oubliant ainsi qu’Aurélien Tchouaméni a lui aussi marqué.
Qu’importe, pour les militants d’extrême droite, Giroud est le symbole de cette équipe de France qu’ils refusent de voir comme black-blanc-beur. Comme Bardella, Eric Ciotti, le nouveau patron des Républicains, a félicité le buteur né à Chambéry. Tous se défendent de racisme, affirmant avoir simplement été marqué par celui qui avait donné la victoire aux Français.
Eric Zemmour, lui, a décidé de mêler plus directement l’attaquant des Bleus à ses idées racistes. « Un des joueurs marocains a dédié sa victoire à l’ensemble du monde musulman. Imaginez-vous qu’Olivier Giroud puisse dédier sa victoire à l’ensemble du monde chrétien ? », a ainsi tweeté le patron de Reconquête qui met les choses au clair.
De quoi exaspérer le clan Giroud. « Olivier Giroud ne cherche pas à être un porte-drapeau, indiquent ses proches dans un communiqué. C’est contre ses convictions mais il ne peut pas l’empêcher. Il est d’une neutralité politique totale, ses convictions religieuses le poussent à aimer tout le monde et qu’il y ait 10 rouges ou 10 blancs sur le terrain, il n’en a rien à faire ».
Une mise au point importante : Giroud n’a pas à être le porte-drapeau d’une France qui divise plus qu’elle n’unit.