A Harvard, six enseignants ont décidé de lancer une série de cours gratuits sur les religions monothéistes pour, disent-ils, offrir aux participants « une compréhension de l’histoire et des interprétations des textes religieux. »
La faculté de théologie de Harvard vient de lancer un nouveau programme d’éducation religieuse pour lutter contre « l’inculture généralisée » à propos des différentes religions dans le monde. Ce programme est selon l’université une manière de « rattraper la faille causée par la méconnaissance des textes sacrés, responsable de l’attisement des conflits. » Diane Moore, responsable de ce MOOC estime qu’il existe une « inculture religieuse » dans le monde. Pour elle, peut-on lire dans le Huffington Post, « même si une meilleure connaissance de la religion ne résoudra pas en elle-même les problèmes mondiaux, elle aidera certainement les hommes à créer des ponts et à mieux se comprendre. »
Un besoin de comprendre les religions
Harvard trouve qu’il existe encore un « analphabétisme généralisé » à propos des religions et affirme, dans son programme, que « les religions ont fonctionné tout au long de l’histoire humaine pour inspirer et justifier un ensemble complet d’odieux et d’héroïsme. » Malgré les prédictions modernes et la montée des démocraties laïques, les religions continuent à être influentes en ce début de 21e siècle. Harvard a publié une première vidéo pour annoncer son intention de traiter de cinq religion : l’islam, le bouddhisme, le christianisme, l’hindouisme et le judaïsme.
Les cours sont disponibles gratuitement sur la plateforme d’apprentissage virtuelle d’Harvard depuis le 1er mars et jusqu’au 1er août. Ils aborderont les interprétations des textes sacrés dans chaque religion ainsi que le changement de la vision des hommes et des femmes à travers le temps. « On observe des interprétations diverses du rôle des hommes et des femmes dans les textes sacrés », souligne à ce propos Diane Moore, pour qui cela « alimente le sectarisme et les préjugés, et entrave les capacités d’ efforts de coopération aux niveaux local, national et mondial. » Plus de 50 000 participants sont attendus.