jeudi 31 octobre 2024
10.4 C
Paris

Iran : Trump a espionné l’administration Obama via une société israélienne

On se croirait dans la sixième saison de « Homeland ». Et pourtant, la réalité aurait dépassé la fiction… Dans The Guardian, on apprend que le président Donald Trump a fait appel à une agence privée de renseignement israélienne pour orchestrer une campagne contre des personnalités importants de l’administration Obama, qui avaient œuvré à la négociation de l’accord nucléaire iranien.

Quelle était la mission de l’agence israélienne ? Contactés il y a un an par l’équipe de Trump, des enquêteurs ont été chargés de « salir » Ben Rhodes, l’un des principaux conseillers de la sécurité nationale de Barack Obama, ainsi que Colin Kahl, assistant adjoint d’Obama. Avec un objectif : discréditer l’accord nucléaire.

Une information hallucinante, qui sort au moment où Trump devrait, alors qu’il avait jusqu’au 12 mai pour le faire, annoncer ce soir s’il met un terme ou poursuit l’accord international limitant le programme nucléaire de l’Iran.

L’agence israélienne a épluché les vies de Rhodes et Kahl pour tenter de trouver ce qu’aurait pu leur apporter, personnellement ou politiquement, la signature de l’accord. The Guardian indique qu’on ne connaît par les résultats de l’enquête, ni si les opérations n’étaient qu’une partie infime d’efforts conjoints de Trump et Netanyahu pour miner l’accord.

Quoi qu’il en soit, en janvier dernier, Donald Trump a accusé l’administration Obama d’avoir « favorisé le régime iranien », alors que la semaine dernière, c’était au tour de Netanyahu de parler de preuves « concluantes » d’une violation de l’accord par l’Iran. Jeudi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté Donald Trump à ne pas abandonner l’accord, parlant d’un risque de guerre.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile