Israël est furieux : un archéologue israélien nie le lien entre les juifs et la mosquée Al-Aqsa

Un expert en archéologie israélien affirme qu’il n’y a aucun lien entre le Mur occidental de la mosquée Al-Aqsa et l’ancien temple Juif. Cette déclaration aidera sûrement à injustifier les fouilles israéliennes au-dessous et à proximité de la Mosquée Al-Aqsa.

Meir Ben-Dov est un expert en archéologie et il est l’auteur de plusieurs livres sur Jérusalem et le Mont du Temple. Il est aussi convaincu que le Mur des lamentations n’a aucune signification sacrée dans la religion juive. Dans le même esprit, des membres de l’UNESCO sont attendus à voter une résolution qui annule toute relation entre les Juifs et la Mosquée d’Aqsa ainsi que le Mur des lamentations. “Haaretz”, un journal Israélien a annoncé que cette résolution aura la majorité des votes, pointant du doigt l’incapacité des lobbies Israéliens à faire pression sur les membres de l’organisation afin qu’ils ne votent pas la résolution : “Israël a essayé de bloquer cette résolution, mais n’a réussi à influencer que quelques membres de l’UNESCO.” Le vote est passé et Israël a décidé de rompre toute relation avec l’UNESCO.

De leur côté, l’Egypte, l’Algérie, le Maroc, le Liban, le Soudan, le Qatar et l’Autorité palestinienne poussent le projet de résolution qui soutient que Jérusalem est sainte pour les trois religions abrahamiques : l’Islam, le Christianisme et le Judaïsme. Cette même résolution indique aussi que la Mosquée Al-Aqsa n’est sacrée que pour les musulmans, s’y référant comme Al-Haram Al-Sharif, ou le Sanctuaire Sacré.

En avril, le Conseil exécutif de l’UNESCO avait ratifié une résolution similaire, qui était soutenue par de nombreux pays d’Europe, dont la France. Cependant, après une conversation téléphonique “hostile” entre Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien et François Hollande, la France a promis de ne plus soutenir de telles résolutions dans le futur.