dimanche 24 novembre 2024
13.4 C
Paris

A Paris, un magasin Franprix interdit l’entrée aux racistes

« Dans ce Franprix travaillent des Arabes, des Noirs, des Asiatiques, des juifs, des Blancs et autres. Donc le magasin est interdit aux racistes ! ». C’est le message affiché récemment par le gérant d’un Franprix, à l’entrée de son magasin dans le 19 arrondissement à Paris.  

Une première affichette précise également : « À la suite de trop nombreux problèmes, que d’aucuns trouvent normal et qui tournent toujours autour de la couleur des employés ! »

Interrogé par le HuffPost, Jean-Jacques, le gérant a déclaré vouloir exprimer « un ras-le-bol qui germait depuis plusieurs années » à travers cet écriteau placé il y a un mois. 

Initialement, le commerçant avait placardé une autre affiche : « Interdit aux chiens et aux racistes «. Une blague pouvant susciter de mauvaises interprétations et qu’il a donc décidé de remplacer par un message plus clair. 

« Les insultes racistes viennent vraiment de tous les côtés. C’est quotidien et ça ne s’arrête jamais. Moi je suis juif, ma compagne est italienne. Une de mes employées est chinoise. On a tous reçu beaucoup d’insultes, c’est insupportable », explique t-il à France Info. 

« L’insulte la plus rapide, c’est ‘sale juif’ mais j’ai déjà entendu une femme de quarante ans me hurler au visage « qu’on aurait dû tous vous finir dans les fours », confie t-il également. 

Depuis 2011, le commerçant explique avoir déposé trois plaintes, sans aucune poursuite. 

Deux de ses caissières auraient également dû prendre un arrêt de travail après des insultes racistes et des menaces. A travers ce coup de gueule il entend donc montrer que lui et ses employés ne laisseront plus « ce genre de choses passer inaperçues ». 

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile