« On ne comprend pas pourquoi les produits et objets destinés aux musulmans ont tous l’air d’avoir été conçus à l’ère ottomane. » Tasha Jalani a décidé de se lancer dans la confection de tapis de prière pour redonner à ces objets un coup de modernité. Il a créé Qenza avec une idée : mettre en avant ses « goûts esthétiques contemporains. » Les tapis de prière se vendent par millions à travers le monde, mais ils ont tous le même visuel.
Alors, Tasha Jalani a voulu lancer sa propre collection, mais avec une source d’inspiration particulière : le Coran. Résultat, la petite entreprise propose aux musulmans des œuvres d’art. Des sejjadas cousues main et qui font toutes références à une sourate du Coran.
Avec ces tapis, expliquent les fondateurs de Quenza au site muslim.com, le but est de montrer « la multitude des individualités qui utilisent ces tapis de prière » mais également de « rendre hommage à la diversité de l’histoire des musulmans. » Outre le Coran, Quenza s’inspire de « la finesse de l’architecture musulmane » pour concevoir ses tapis originaux.
Le succès des tapis de prière a poussé le couple à penser d’autres objets. Notamment un calendrier de l’Hégire qui offre une place au calendrier grégorien. C’est, explique Tasha Jalani, « une manière de rappeler notre histoire et notre place dans l’univers, alors que le détail tente de capter un sentiment familier car centenaire que nous avons de lever la tête pour scruter le ciel. »