dimanche 24 novembre 2024
13.4 C
Paris

La police américaine tue un homme noir non armé

Ce mercredi, les policiers américains ont encore tué. S’ils ont affirmé avoir visé « un homme avec une arme pointée sur les passants », la vérité a rapidement éclaté : l’Américain tenait entre les mains… un tuyau. La mort de cet homme noir a provoqué des heurts dans le quartier majoritairement afro-américain de Crown Heights. Et si les policiers assurent que l’homme avait pris « une posture de tir, les deux mains sur l’objet » pointé vers eux, c’est bien une nouvelle fois de violences et de bavures policières dont il est question.

Car pour maîtriser l’homme au tuyau, les quatre policiers ont tiré par moins de dix balles sur lui. Le trentenaire meurt sous les balles policières en pleine célébration du cinquantenaire de l’assassinat de Martin Luther King. Un triste symbole. Et forcément, la communauté afro-américaine a croisé le fer avec la police qui, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux, a usé de violence.

L’année 2018 est d’ores et déjà meurtrière : les policiers avaient déjà tué, le 18 mars dernier, Stephon Clark. Ce jeune Noir californien avait été abattu dans le jardin de sa grand-mère. Les forces de l’ordre avaient assuré que le trentenaire leur faisait face et les menaçait. L’autopsie avait révélé que le Californien avait en réalité reçu huit balles dans le dos et dans une jambe. Les policiers avaient été suspendus.

Ce nouvel assassinat policier pose une nouvelle fois la question du racisme dans la police. En janvier dernier, la Washington Post avait réalisé un décompte des assassinats policiers. Et les statistiques étaient édifiantes : pas moins de 987 personnes avaient été tuées par la police en 2017, dont 68 n’étaient pas armées. Près d’un quart des victimes étaient des hommes noirs.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile