Quelque 35 centimètres de pluie sont tombés en l’espace de 72 heures avant que les glissements de terrain ne se produisent dans les camps de réfugiés situés autour de Cox Bazar, qui abritent plus de 900.000 Rohingyas, une minorité musulmane qui a fui la Birmanie, ont indiqué les Nations Unies.
Vingt-six de ces glissements de terrain ont été recensés dans ces camps disposés sur des collines proches de la frontière avec la Birmanie. Les arbres du secteur avaient été abattus pour construire des huttes ou pour le bois de chauffage, rendant le terrain instable.
Une trentaine de camps ont été affectés par les intempéries, selon un responsable d’une agence des Nations Unies, Areez Rahman.
Une femme d’une cinquantaine d’années est morte écrasée par l’effondrement d’un mur, a-t-il précisé à l’AFP.
L’agence des Nations Unies pour les réfugiés avait déplacé l’année dernière 30.000 Rohingyas des zones considérées comme très dangereuses en raison des glissements de terrain et des inondations.
Quelque 740.000 Rohingyas avaient fui en août 2017 la répression militaire dans l’Etat de Rakhine, en Birmanie, pays où la majorité de la population est bouddhiste. Ils avaient rejoint quelque 200.000 autres réfugiés qui étaient déjà installés dans des camps, de l’autre côté de la frontière, au Bangladesh.
Le Bangladesh souhaite reloger jusqu’à 100.000 d’entre eux dans une île isolée de la baie du Bengale, mais les réfugiés et des assocaitions de défense des droits humains s’y opposent.