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Vidéo : ce qu’a vraiment dit Eric Zemmour à Hapsatou Sy

Mise à jour, le mardi 18 septembre à 12h00 : Dans un communiqué, l’équipe de Thierry Ardisson lâche sa chroniqueuse en estimant avoir coupé les propos d’Eric Zemmour au montage pour des raisons juridiques. « Ce n’est pas possible de laisser quelqu’un se faire insulter devant des centaines de milliers de téléspectateurs. Eric Zemmour flirtait avec la ligne jaune, il y avait un fort risque de condamnation juridique, c’est pour cela que nous avons fait notre travail en responsabilité en coupant la séquence au montage », a indiqué Stéphane Simon, le producteur de l’émission. Dans ses propos coupés, le polémiste a lancé à Hapsatou Sy : « Vous n’êtes pas une enfant de la République, votre prénom est une insulte à la France. » Hapsatou Sy a publié sur Instagram les images censurées.

 

La séquence est gênante tant l’animateur et les chroniqueurs semblent rire des propos d’Eric Zemmour. Semble-t-il bloqué au siècle dernier, le polémiste affirmait en effet hier sur le plateau des « Terriens du dimanche » qu’il regrettait qu’on ne soit plus obligé, en France, de donner des « prénoms de saints » aux enfants français. Et Zemmour d’affirmer à Hapsatou Sy que sa mère avait « eu tort » de l’appeler ainsi. « Corinne, ça vous irait très bien », a alors conclu Eric Zemmour sous les rires de Thierry Ardisson et du public.

La chroniqueuse de C8 ne décolère pas après cette séquence. Pire, elle affirme que des échanges encore plus violents ont eu lieu sur le plateau mais coupés au montage. Hapsatou Sy indique qu’elle envisage de porter plainte et de quitter l’émission. Dans une série de tweets, elle écrit avoir « subi des insultes graves » de la part du polémiste et qu’elle ira « jusqu’au bout, quelles que soient les conséquences. »

L’auteur de « Destin français » fait actuellement le tour des plateaux de télévision. Pourtant, il a été condamné récemment en appel après ses propos tenus sur France 5 en 2016. Pendant une émission, il avait alors déclaré qu’il fallait donner aux musulmans « le choix entre l’Islam et la France. » Sept ans auparavant, il avait été condamné pour « provocation à la haine » après avoir défendu les contrôles au faciès et affirmé que « la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait. »

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