L’annonce a été faite par le ministère omanais des Affaires étrangères qui précise dans un communiqué qu’une mission allait se rendre à Ramallah (Cisjordanie), siège de l’Autorité palestinienne, pour préparer l’ouverture de cette mission diplomatique.
« En soutien au peuple palestinien, le sultanat d’Oman a décidé d’ouvrir une mission diplomatique avec rang d’ambassade dans l’Etat de Palestine », a indiqué le ministère dans son communiqué mis en ligne sur Twitter.
Oman sera ainsi le premier pays arabe du Golfe à avoir une ambassade à Ramallah.
Le sultanat a boudé la conférence organisée à Bahreïn sur le volet économique du plan de paix américain par Jared Kushner, conseiller et gendre du président Donald Trump.
Le volet politique de ce plan, qui devrait être dévoilé en novembre après les élections israéliennes, ignorerait l’idée d’un règlement du conflit au Proche-Orient sur la base de deux Etats, un israélien et un palestinien, longtemps défendue par la diplomatie américaine.
Paradoxalement, le sultanat d’Oman paraissait jusqu’ici parmi les rares pays à avoir des contacts avec Israël.
Le sultan Qabous d’Oman a reçu en octobre 2018 à Mascate le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
En février de la même année, Youssef ben Alaoui Abdallah, ministre omanais en charge des Affaires étrangères a été l’un des rares responsables arabes à se rendre sur l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam, à Jérusalem-est, secteur palestinien de la ville sainte occupé et annexé par Israël.