Ce mercredi matin, Tariq Ramadan confirme avoir, vendredi 22 février, « déposé plainte contre les trois plaignantes (ayant porté plainte contre lui pour viols, ndlr) pour ‘dénonciation calomnieuse’ et ‘dénonciation d’un crime imaginaire’. » Alors que la décision de la cour d’appel de Paris concernant la demande de retrait des inculpations doit être rendue dans deux semaines, l’islamologue affirme que, « sur la base des faits et des conclusions de la brigade criminelle, qui remet explicitement en cause les versions des plaignantes, il est l’heure pour les juges de prendre les seules décisions qui s’imposent loin des pressions politiques et médiatiques. »
L’avocat de Tariq Ramadan s’appuie notamment, pour justifier sa plainte, sur un SMS dans lequel « Christelle », l’une des trois plaignantes, écrivait : « Si je n’avais pas aimé, je serais partie. » Après la découverte de ce texto, partie civile et défense de Tariq Ramadan se sont écharpés pour savoir si le message avait été envoyé avant ou après la relation sexuelle entre l’islamologue et « Christelle ». La brigade criminelle affirme que ce SMS a probablement « été envoyé après les faits », il met donc à mal la version de la plaignante.