Ce mercredi, le nouveau président américain doit rencontrer le Premier ministre israélien. Depuis l’élection de Donald Trump à la Maison-Blanche, Israël semble être dans une spirale colonisatrice impossible à arrêter : le pays a annoncé la construction de nombreuses constructions de colonisation et le Parlement israélien vient d’adopter une loi qui permet l’annexion de terrains privés palestiniens par des colons. Cette dernière loi avait déplu aux Etats-Unis, qui affirmaient dans un communiqué officiel que « la construction de nouvelles implantations ou l’expansion d’implantations existantes au-delà de leurs limites actuelles pourrait ne pas aider » à la résolution du conflit israélo-palestinien. On pensait alors que Donald Trump pouvait surprendre en n’étant pas aussi laxiste avec Israël qu’on l’imaginait.
Si on ne saura qu’en fin de journée ce que le président américain aura dit à Netanyahu, force est de constater que Donald Trump ne sera en tout cas pas un ennemi d’Israël. Avant la rencontre entre les deux hommes, la Maison-Blanche a fait savoir — de façon officieuse — qu’elle ne prônerait pas la solution à deux Etats défendue depuis plusieurs années par les Etats-Unis. « Une solution à deux Etats qui n’apporte pas la paix est un objectif que personne ne cherche à atteindre », a déclaré une source proche de Donald Trump. Selon cette même source, si « la paix est l’objectif », les Etats-Unis ne veulent pas prendre position sur la solution à adopter. « Nous ne dicterons pas les termes de ce que sera la paix », admet le responsable américain, qui semble ici dire que, durant les quatre années à venir, les Etats-Unis ne feront pas pression sur Israël. Autant dire que la colonisation ne semble pas près de s’arrêter.