samedi 23 novembre 2024
9.4 C
Paris

Etats-Unis : La mosquée Des Moines reçoit une lettre de haine

Une lettre manuscrite a été déposée au Centre Islamique Des Moines. Et son contenu est loin de relever de la déclaration d’amour… Les musulmans y sont décrits comme étant de sales et viles individus, “les enfants du Diable”. L’auteur de la lettre aurait aussi écrit que le président Donald Trump “va vous faire à vous, Musulmans, ce que Hitler a fait aux Juifs”. Non signée, la lettre anonyme se termine par “Américains, pour une meilleure façon de faire”. Le représentant du Centre Islamique de Des Moines, Esam Boraey, a déclaré que la communauté musulmane est “centrée et tourne autour de la peur et surtout, de la peur pour sa sécurité”. Dans une interview donnée à USA Today, un membre de la mosquée, Jamal Muhammad, dit prendre la lettre au sérieux. “Dans un contexte comme celui dans lequel on vit, il faut prendre ce genre de choses au sérieux parce que cela pourrait vite s’aggraver et prendre de l’ampleur.”

Des menaces en hausse

La directrice du Conseil sur les relations américano-islamiques en Iowa, Miriam Amer, a demandé à ce qu’une enquête soit ouverte, dans un communiqué publié dimanche. “On demande aux autorités locales d’enquêter sur ce message d’intimidation ciblant un établissement religieux comme étant un crime de haine, et nous demandons à ce que l’auteur soit remis entre les mains de la justice”. Les crimes de haine visant les Musulmans sont en hausse, selon des données rendues publiques par le FBI. La société civile, ainsi que les organisations musulmanes, dressent un parallèle entre la montée de ces attaques et l’interdiction imposée par le président Donald Trump à l’encontre des ressortissants de sept pays à majorité musulmane pays d’entrer aux Etats-Unis.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile