L’intimité entre Dieu et le fidèle qui s’instaure dans un confessionnal est « une chose sacrée », a assuré le cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur, en présentant une note du Saint-Siège réaffirmant le secret de confession, en pleine crise autour des abus sexuels dissimulés au sein de l’Eglise.
Ce rappel intervient moins de deux mois après le « motu proprio » du pape François modifiant le droit canon pour obliger prêtres et fidèles à signaler à la hiérarchie de l’Eglise tout soupçon d’agression sexuelle ou de harcèlement.
Le texte du pape exige aussi désormais de signaler toute tentative par la hiérarchie catholique de couvrir des abus sexuels perpétrés par un prêtre ou un religieux et donne un an à tous les diocèses du monde pour mettre en place un système permettant au public de signaler des cas d’agressions.
Tout comme le « motu proprio » de mai, la note du Saint-Siège vient rappeler que les faits évoqués dans le secret de la confession, aussi graves soient-ils, ne sont pas concernés.