L’union européenne a adopté lundi différentes mesures contre le régime de Nicolas Maduro, pour l’inciter à dialoguer avec l’opposition.
Le texte indique qu’il s’agit« d’un embargo sur les armes et les matériaux connexes susceptibles d’être utilisés à des fins de répression interne, ainsi que d’un cadre juridique concernant l’interdiction de pénétrer sur le territoire de l’UE et le gel des avoirs. »
Les sanctions interdisent également aux entreprises européennes de livrer du matériel de surveillance électronique pouvant servir à réprimer les membres de l’opposition au régime du président Nicolas Maduro.
En effet, le Venezuela, au bord du défaut de paiement, connait une grave crise économique et politique. Au printemps des manifestations contre la dérive autoritaire du président avaient fait 125 morts.
Le Venezuela est le premier pays d’Amérique latine à se voir imposer de telles mesures par l’Union européenne, qui expriment « l’inquiétude que lui inspire la situation dans le pays », selon le texte.
L’UE ajoute également que ces sanctions « peuvent être annulées en fonction de l’évolution de la situation », appelant ainsi à des « négociations crédibles et constructives, le respect des institutions démocratiques, l’adoption d’un calendrier électoral complet et la libération de tous les prisonniers politiques ».
Ces sanctions seraient donc un premier avertissement. L’Union européenne suit les Etats-Unis, qui ont eux aussi récemment infligé à Caracas une série de mesures restrictives.