samedi 6 décembre 2025
10.7 C
Paris

Aldi s’excuse d’avoir vendu des plats indiens halal contenant… du porc

La chaîne de grande distribution Aldi est au cœur d’un scandale après avoir vendu un plat préparé étiqueté halal qui contenait du porc. Le fournisseur plaide l’erreur d’impression de ses étiquettes.

Les scandales s’enchaînent outre-Manche. C’est désormais Aldi qui est au cœur de la polémique après la vente de plat préparés censés être halal et qui contenaient du sang et de la peau de porc. Ces plats indiens sont fabriqués par un groupe écossais, Punjab Pakora. Les clients musulmans de l’enseigne allemande, présente dans toute l’Europe, se sont plaints auprès de la direction, se disant « offensés » par cette découverte.

Bien qu’elle se soit rapidement excusée, la direction d’Aldi a rapidement rejeté la faute sur son fournisseur. Mais du côté de Punjab Pakora, on plaide la simple erreur d’étiquetage. « L’erreur est intervenue lorsque nous avons imprimé l’étiquette du produit et le manager ne s’en est pas aperçu et a donné le bon à tirer pour l’impression », explique la direction de l’entreprise agroalimentaire, qui a promis de « tout mettre en œuvre pour réparer ce préjudice. »

Pour Aldi, il n’y a pas eu de problème de sécurité alimentaire

Aldi et Punjab Pakora ont rapidement prévenu leurs clients. L’entreprise de grande distribution allemande leur a explique, non sans un certain aplomb : « Bien que ce soit pas un problème de sécurité alimentaire ou de réglementation, tous les clients qui ne sont pas satisfaits sont invités à retourner leur achat qui leur sera intégralement remboursé. » Et la direction de conclure qu’il s’agit d’un « problème isolé. »

Source (ici)

Actualités en direct

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Les brèves

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.
Quitter la version mobile