Donald Trump n’a pas tremblé. Le nouveau président des Etats-Unis a décidé, comme il l’avait promis, de fermer les frontières américaines au ressortissants de sept pays musulmans. Une mesure qui n’est pas passée inaperçue. Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s’est notamment élevé contre ce décret. Il a publié un message dans lequel il se dit « préoccupé » par les initiatives du président américain en matière d’immigration. C’est dire la gravité de la situation. Car Mark Zuckerberg n’a pas l’habitude d’afficher ses opinions politiques, et il n’avait soutenu aucun candidat lors de la dernière élection présidentielle opposant Trump à Hillary Clinton. Mais Zuckerberg n’a pas pu rester indifférent à l’inquiétant décret du président américain sur l’immigration, étant lui-même un pur produit de l’immigration. « Mes arrières grands-parents sont venus d’Allemagne, d’Autriche, de Pologne », écrit le jeune patron, qui n’hésite pas à rappeler au président que « les Etats-Unis sont une nation d’immigrants, et nous devrions en être fier. » Sundar Pichai, le PDG de Google, s’est quant à lui dit « inquiet » et explique que ce décret « pourrait créer des obstacles pour apporter de grands talents aux Etats-Unis » et pourrait affecter 187 salariés de l’entreprise. Il y a un peu plus d’un an, Sundar Pichai avait déjà lancé un message de soutien aux musulmans et fait l’éloge de la diversité. Pendant ce temps, sur les réseaux sociaux, les internautes ont eux aussi exprimé leur inquiétude suite à la décision de Donald Trump. Avec le hashtag #MuslimBan notamment, ils ont tenu à apporter leur soutien aux musulmans stigmatisés par cette mesure. Ce hashtag est devenu la grosse tendance de ce samedi sur Twitter.
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