Invité par le Consulat général et l’institut français de Jérusalem pour un cycle de trois conférences, Pascal Boniface a été accueilli par quelques Israéliens remontés, qui l’ont copieusement insulté. Le directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris) a été traité de « Fils de p… », menacé et bousculé à plusieurs reprises.
https://www.youtube.com/watch?v=juCUIysdB3s
Des actes qui sont la conséquence d’une longue campagne de diabolisation à l’encontre de Pascal Boniface, notamment alimentée par Manuel Valls. Le directeur de l’Iris a récemment sorti un livre intitulé « Antisémite » (éditions Max Milo) dans lequel il fait part de cette « accusation malveillante qui (le) vise. » Critique vis-à-vis d’Israël, son arrivée a été l’occasion pour quelques extrémistes de s’en prendre physiquement à lui.
Des messages haineux diffusés contre l’Iris
Le Consul général de France à Jérusalem, Pierre Cochard, a réagi et dénoncé une « agression inadmissible dont Pascal Boniface a été la cible à son arrivée à l’aéroport Ben Gourion. » Le Consul général estime que cette agression est « indissociable des messages souvent haineux diffusés contre le directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques et contre le Consulat général après l’annonce de ces conférences. »
Le diplomate a tenu à rappeler son « soutien » à l’Iris. « C’est parce que je prends très au sérieux la lutte contre le fléau de l’antisémitisme sous toutes ses formes, antisémitisme que Pascal Boniface a constamment récusé, que j’estime très dangereuse l’instrumentalisation qui en est faite dans des débats qui sont d’une toute autre nature », a poursuivi le Consul général qui prône « la liberté d’expression et le respect dû à chacun. »
Si l’arrivée de Pascal Boniface a été violente, les conférences se sont, selon Pierre Cochard, déroulées dans le calme. Pascal Boniface, de son côté, s’est ému du peu de réactions que son agression a suscitées.
J’imagine que si un intellectuel français venant dans un pays du Maghreb avait été agressé par des doubles nationaux parce que ses opinions sur le Proche Orient déplaisent les réactions politiques et médiatiques auraient été d’une autre ampleur
— Pascal Boniface (@PascalBoniface) April 23, 2018