samedi 23 novembre 2024
1.5 C
Paris

Au Swaziland, l’enseignement de l’Islam et du judaïsme interdit

Ce mardi a eu lieu la rentrée scolaire au Swaziland. Avec une nouveauté de taille : seule la religion chrétienne sera, cette année, au programme officiel des écoles du pays. Le ministère de l’Education a décidé de supprimer toute référence de ses programmes au judaïsme et à l’Islam. « Les autres religions ne seront simplement plus enseignées au primaire et au secondaire. Chacun sera libre d’apprendre l’histoire d’autres religions à l’université », indique Pat Muir, un responsable du ministère. Dans ce petit pays africain, les musulmans représentent 10 % de la population, là où 90 % des Swazis sont chrétiens. La liberté de culte y est assurée par la Constitution. Mais visiblement, les autorités estime que parler d’autres religions que le christianisme à l’école évitera « la confusion » chez les jeunes Swazis.

Protéger les intérêts des Swazis

Cette décision est, selon les responsable chrétiens du pays, une bonne nouvelle. « Le christianisme est le socle sur lequel ce pays a été bâti. Il contribue positivement à l’éducation morale des enfants », indique par exemple Stephen Masila, président de la conférence des églises chrétiennes du pays. Du côté des responsables musulmans, en revanche, on goûte peu à cette mesure. « Que prévoit le gouvernement pour les enfants qui ne sont pas chrétiens ? », demande Sahid Matsebula, un musulman swazi, à l’AFP. Le ministère swazi de l’Education, en interdisant les références aux autres religions, répond favorablement aux propositions d’une commission d’enquête parlementaire, qui avait été lancée suite à des plaintes sur l’influence des immigrés musulmans et asiatiques. Avec un objectif : protéger les intérêts des Swazis au détriment des étrangers. Et des musulmans du pays par la même occasion.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile