Cette étude, publiée par l’organisation « Safeguarding Health in Conflict », basée à New York et dont fait notamment partie Médecins du Monde, a été menée dans 23 pays dont la Syrie, le Yémen et la Palestine.
« 167 travailleurs médicaux sont morts en 2018 et 710 ont été blessés. Ces chiffres sont en augmentation par rapport à 2017, année au cours de laquelle 701 attaques avaient alors été répertoriées », révèle ce rapport.
Des hôpitaux, des cliniques ou des centres de soin ont été bombardés, endommagés ou incendiés dans au moins quinze pays, précise l’étude.
« Malgré l’adoption de la résolution 2286 par le Conseil de sécurité des Nations unies en 2016 sur la protection des civils en période de conflit armé, le rapport démontre qu’aucune réelle action n’a été prise depuis afin de protéger les personnels de santé », précise Médecins du Monde dans un communiqué, qui ajoute que « le monde fait face actuellement aux pires crises humanitaires jamais connues depuis des décennies ».
« La Syrie, l’Afghanistan, Israël et la Palestine sont les pays dans lesquels on dénombre le plus grand nombre d’attaques contre le personnel de santé et les structures de soins », ajoute MDM. « Ces attaques sont une entrave à l’accès aux soins, notamment aux services essentiels, aux populations civiles dans ces zones de crise et/ou de conflit ».