Le candidat à la présidentielle américaine assure qu’il faut renforcer les contrôles au faciès, à la façon des contrôles policiers en Israël…
« Je pense que le contrôle au faciès est un outil auquel il va falloir que nous réfléchissions en tant que pays. » Quand Donald Trump sort des propos racistes, il ne fait pas semblant. Suite à la tuerie d’Orlando et alors qu’il avait déjà proposé de refuser l’accès sur le territoire américain aux musulmans, avant de déclarer ne plus vouloir accueillir les populations des pays d’origine des terroristes, le candidat à la présidentielle américaine s’est déclaré favorable aux contrôles policiers au faciès. « Regardez ce qui se fait en Israël et ailleurs, ils le font et ils rencontrent des succès », estime l’homme d’affaires.
Les idées du tireur « ne sont pas nées ici »
Le candidat à la Maison-Blanche veut également renforcer les contrôles des mosquées. « Allez en France, aujourd’hui, ils le font. Et même, dans certains cas, ils ferment les mosquées », explique Trump. Même s’il affirme qu’il faut le faire avec tact : « Nous devons peut-être surveiller respectueusement les mosquées et le faire avec d’autres lieux parce que ce problème va dévorer notre pays si nous ne le réglons pas. » Donald Trump continue sa bataille contre l’immigration. Le tireur d’Orlando est né aux Etats-Unis, mais le Républicain persiste : « Ce n’est pas le cas de ses parents et ses idées ne sont pas non plus nées ici. » Sa concurrent à la présidentielle, Hillary Clinton, a assuré de son côté qu’« aucune des dangereuses idées de Donald Trump n’aurait sauvé la moindre vie à Orlando. » Ambiance.