samedi 26 avril 2025
13 C
Paris

Attentat de Berlin : Anis Amri, le Tunisien le plus recherché d’Europe

Suspect n°1 dans l’attentat de Berlin lundi, revendiqué par l’organisation Etat islamique (EI), Anis Amri, un Tunisien de 24 ans, est devenu l’homme le plus recherché d’Allemagne. Et même d’Europe, puisqu’un mandat d’arrêt continental a été émis à son encontre, assorti d’une récompense de 100 000 euros pour quiconque offrirait une piste sérieuse menant vers lui. Sa photo et son état civil sont abondamment diffusés au grand public depuis hier par l’Office fédéral de police criminelle (BKA), qui prévient toutefois de sa dangerosité. Suite à la remise en liberté du seul suspect arrêté après l’attaque au camion bélier dans un marché de Noël berlinois, qui a fait 12 morts et près de 50 blessés, Anis Amri focalise désormais les suspicions des forces de l’ordre allemandes.

Des documents d’identité retrouvés dans la cabine du camion

D’autant que l’homme, originaire de Tataouine dans le sud-est tunisien, était connu des autorités, placé sous leur surveillance de mars à septembre dernier, sur présomption de vol d’armes automatiques à des fins terroristes. Mais la surveillance a dû être interrompue faute de preuves tangibles. Entré sur le territoire allemand à l’été 2015 par l’Etat du Bade-Wurtemberg, Amri avait vu sa demande d’asile rejetée en juin 2016. C’est d’ailleurs son certificat provisoire de séjour qui a été retrouvé dans la cabine du camion – un document qui lui avait été remis par les autorités en attendant de pouvoir procéder à son expulsion de manière réglementaire.

Le ministre allemand de l’Intérieur a tenu toutefois à rappeler qu’Anis Amri « est un suspect, mais pas nécessairement l’auteur » de l’attentat. Néanmoins, le centre de coordination antiterroriste, qui centralise les informations recueillies auprès de différentes administrations régionales, de corps de police et des services secrets, avait échangé des informations sur lui jusqu’au mois dernier. Selon le quotidien Süddeutsche Zeitung, Amri aurait noué des contacts avec un réseau djihadiste dirigé par Abou Walaa – incarcéré depuis un mois – qui recrutait, entraînait et envoyait des candidats au djihad pour grossir les rangs de l’EI en Syrie et en Irak.

Actualités en direct

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Les brèves

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Editoriaux

Nos Categories