L’auteur de « Soumission », qui sort son livre en Angleterre, explique qu’il est impossible que les médias parlent plus de l’Islam, qui est déjà « obsessionnel » chez les journalistes et les écrivains.
« Il est impossible d’augmenter la proportion qu’occupe déjà l’islam dans les informations. Nous sommes déjà presque à 100 %. » Quand Michel Houellebecq affirme que l’Islam est une obsession pour les médias et les écrivains, il n’y va pas avec le dos de la cuillère. L’auteur de « Soumission », le livre – imaginant l’élection en France en 2022 d’un président islamiste – qui avait fait polémique en début d’année, affirme : « L’Islam est effectivement devenu obsessionnel. »
Houellebecq se dit « probablement » islamophobe
Bien sûr, avec son livre, qui a été traduit et sort en Angleterre, Houellebecq avoue participer à cette tendance. « Mais je ne ressens pas le besoin de m’excuser », ajoute-t-il. A lui seul, l’auteur représente tout ce qu’il y a de pire, puisqu’il se déclare « probablement » islamophobe, même s’il précise que « le mot « phobie » signifie « peur » plutôt que « haine ». » L’auteur tombe même dans l’amalgame le plus bête qui soit… Il explique même qu’il a peur de l’Islam par « peur du terrorisme. »
Malgré cela, l’écrivain sait que sa peur du terrorisme n’a rien à voir avec l’Islam : les terroristes sont peu nombreux, affirme-t-il, nuançant cette sortie en expliquant que « des gens très peu nombreux peuvent avoir un puissant effet. Ce sont souvent les minorités les plus résolues qui font l’Histoire. » On ne sait jamais si Houellebecq veut provoquer les Français en leur montrant les limites de l’islamophobie ou s’il est un islamophobe convaincu. Mais il a en tout cas raison sur un point : s’il fait peur, l’Islam obsède dans toutes les sphères de la société française.
Michel Houellebecq souligne l’obsession littéraire et médiatique pour l’islam (ici)