lundi 8 décembre 2025
12.5 C
Paris

Israël : comment Sara Netanyahu a négocié une peine amoindrie

Sara Netanyahu avait été inculpée de fraude et d’abus de confiance en juin 2018 pour avoir fait passer pour près de 100.000 dollars (environ 85.000 euros) de repas aux frais du contribuable en affirmant, faussement, qu’il n’y avait pas de cuisinier à la résidence officielle du Premier ministre. Son procès s’est ouvert en octobre 2018.

Mme Netanyahu a conclu un accord avec le procureur et reconnu avoir dépensé pour 175.000 shekels (environ 44.000 euros) sans autorisation.

Elle a accepté de rembourser à l’Etat 45.000 shekels (soit 11.170 euros) et de payer 10.000 shekels (soit 2.480 euros) d’amende, selon le communiqué.

En contrepartie, les charges de fraude aux dépens de l’Etat, pouvant entraîner une lourde sanction, seraient abandonnées pour celle, plus légère, d’avoir tiré profit de l’erreur commise par une tierce personne, selon les termes de l’accord.

L’accord doit encore être approuvé par le tribunal de Jérusalem le 16 juin.

Selon l’acte d’accusation, Sara Netanyahu était soupçonnée d’avoir commandé entre septembre 2010 et mars 2013, pour elle-même, les membres de sa famille et des invités, des centaines de repas à différents établissements réputés de Jérusalem.

L’épouse du Premier ministre, âgée de 60 ans, a nié tout acte répréhensible tout au long de la procédure.

Un recours contre cet accord a été déposé devant la Cour suprême par un journaliste du quotidien Haaretz.

Elle avait par le passé fait face à d’autres accusations. En 2016, un tribunal de Jérusalem avait accordé des dommages et intérêts à un ancien majordome de Benjamin Netanyahu qui avait accusé le Premier ministre israélien et son épouse de mauvais traitements.

L’accord annoncé intervient au moment où Benjamin Netanyahu peine à former une coalition de gouvernement à la suite des élections législatives du 9 avril. Lui-même est menacé d’inculpation dans trois dossiers de corruption.

Actualités en direct

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Les brèves

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Editoriaux

Nos Categories