La Fédération Française de Football (FFF) a réaffirmé sa position en refusant une nouvelle fois d’autoriser les joueurs musulmans à rompre le jeûne pendant les matchs en soirée durant le mois de Ramadan, qui a débuté le lundi 11 mars en France.
Contrairement à des pays tels que les Pays-Bas, l’Angleterre et l’Allemagne, la France persiste à ne pas permettre la pause de la « rupture du jeûne » pendant les matchs de soirée, malgré la présence de nombreux footballeurs musulmans dans ses rangs, dont des internationaux marocains comme Amine Harit, Azzedine Ounahi, Achraf Hakimi et Zakaria Aboukhlal.
La FFF justifie sa décision en se référant à ses statuts (article 1.1) et à son code éthique et de déontologie, arguant que cette mesure va à l’encontre du principe de neutralité et pourrait être perçue comme un acte de prosélytisme ou de propagande, tout comme l’interdiction du port du voile.
Malgré la controverse suscitée l’année précédente pour la même raison, la FFF maintient sa position en invoquant le respect des principes de la laïcité. Eric Borghini, président de la CFA, a indiqué qu’aucune nouvelle recommandation ne sera émise pour éviter toute forme de provocation, mais a souligné qu’une intervention serait envisagée si des interruptions de matchs venaient à se reproduire.