dimanche 14 décembre 2025
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Les salaires des ministres palestiniens finalement gelés

Un groupe anonyme a révélé en ligne des documents montrant qu’en 2017, le président palestinien Mahmoud Abbas avait accepté de faire passer de 3.000 à 5.000 dollars (environ 2.600 à 4.400 euros) les salaires mensuels des ministres, et de 4.000 à 6.000 dollars (3.500 à 5.300 euros environ) celui du Premier ministre.

La divulgation de ces documents a suscité une vague d’indignation et de critiques sur les réseaux sociaux alors que l’Autorité palestinienne traverse une très grave crise financière.

Nickolay Mladenov, l’envoyé de l’ONU pour le Proche-Orient, a annoncé jeudi sur Twitter s’être entretenu avec M. Chtayyeh à ce sujet.

Il « a promis de mettre fin à cette situation », a-t-il rapporté sur le réseau social.

« Au moment où le peuple palestinien est aux prises avec des difficultés économiques, alors que des salaires ont été baissés à Gaza, de telles décisions vont à l’encontre de toute logique et suscitent la colère à juste titre », a-t-il ajouté.

Nommé Premier ministre en mars, M. Chtayyeh n’a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l’AFP.

L’Autorité palestinienne a réduit de moitié les salaires des fonctionnaires au cours des derniers mois, après l’annonce par Israël en février dernier du gel de 500 millions de shekels (122 millions d’euros) sur le montant total reversé à l’Autorité palestinienne au titre de la TVA et des droits de douane prélevés sur les produits importés par les Palestiniens.

Cette somme correspond selon Israël au versement par l’Autorité palestinienne d’allocations aux familles de Palestiniens emprisonnés ou tués pour avoir commis des attaques anti-israéliennes.

En 2018, les Etats-Unis avaient annoncé réduire l’aide aux Palestiniens de centaines de millions de dollars.

Jason Greenblatt, l’envoyé du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, a réagi jeudi aux révélations de l’augmentation des salaires des membres du gouvernement palestinien.

Il a affirmé que cela représentait une hausse de 67 % alors que « les Palestiniens ordinaires luttent à cause d’une crise financière que l’Autorité palestinienne s’est elle-même imposée! »

« A quel moment se préoccupe-t-on du peuple? » a-t-il déclaré sur Twitter.

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