La liste est longue. Presqu’aussi longue que le nombre de mesurettes prises par les fédérations nationales et les instances européennes et internationales de football. Mais visiblement rien ne change. Après Muntari — qui avait été expulsé après avoir voulu quitter le terrain suite à des cris racistes —, Eto’o ou encore Balotelli, c’est au tour de Blaise Matuidi d’être victime de racisme.
Si le racisme est bien présent partout en Europe, de l’Espagne à la Belgique, force est de constater, pour L’ancien joueur de Paris, qu’il sévit encore bien plus en Italie. A la fin de l’année dernière, on se souvient déjà des supporters de la Lazio qui avaient détourné une photo d’Anne Frank pour tancer les fans de la Roma.
Chants fascistes, saluts romains, refus des supporters de participer à des minutes de silence pour condamner les actes racistes… La racisme ronge le football italien.
Et malgré son statut de grand club, la Juve n’échappe pas à la règle. Le club de Blaise Matuidi avait été sanctionné en 2016 pour des chants antisémites.
L’inaction des politiques et des clubs eux-mêmes y est pour beaucoup. Les sanctions infligées aux supporters après des dérapages racistes ne sont que peu dissuasives. Et visiblement, déployer des pancartes #SayNoToRacism comme le font les autorités internationales du football ne sert pas à grand-chose. Voire à rien du tout.