A partir de début mai, ces pays — la Chine, l’Inde et la Turquie, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, l’Italie et la Grèce — seront exposés à des sanctions américaines s’ils continuent d’acheter du pétrole iranien.
Washington a rétabli en novembre de dures sanctions économiques contre Téhéran ainsi que contre tous les pays qui ne les respectent pas, après son retrait de l’accord international de 2015 sur le nucléaire iranien.
L’interdiction de vente de pétrole était la principale mesure. Les Etats-Unis avaient toutefois à l’époque attribué ces dérogations pour six mois, jugeant que le marché mondial ne pouvait supporter une trop brusque annulation des ventes de brut iraniennes.
« Les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, trois des plus grands producteurs d’énergie au monde, avec nos amis et alliés, s’engagent à faire en sorte que les marchés mondiaux du pétrole restent suffisamment approvisionnés », a affirmé lundi la Maison Blanche dans son communiqué.
La campagne de « pression maximale » contre l’Iran, qui est ainsi renforcée, vise selon Washington à mettre fin aux « activités déstabilisatrices » de Téhéran au Moyen-Orient.