Elle est morte « assassinée parce qu’elle était juive », a affirmé Emmanuel Macron. Le corps de Mireille Knoll a été retrouvé dans son appartement. L’octagénaire juive a été victime de onze coups de couteau et a été en partie carbonisé. Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a indiqué à l’Assemblée nationale qu’un des auteurs de cet acte avait dit à l’autre, à propos de Mireille Knoll : « C’est une juive, elle doit avoir de l’argent. »
Le caractère antisémite de cet acte a donc été retenu. L’octagénaire a été, a indiqué le président de la République, victime du même « obscurantisme barbare » que le gendarme tué dans l’Aude. Le Premier ministre Edouard Philippe a reçu des membres de la famille de la victime « pour leur exprimer sa sympathie » et sa « ferme détermination à ne rien laisser passer. »
Le Conseil représentatif des institutions juives de France a, pour la marche blanche organisée en hommage à l’octagénaire, indiqué que l’accès serait « interdit » au Front National et à la France Insoumise. De quoi lancer une polémique inutile dans un moment de recueillement.
« Le CRIF fait de la politique, moi j’ouvre mon cœur à tout le monde » a déclaré sur RMC Daniel Knoll, le fils de Mireille Knoll, qui a invité « tout le monde, sans exception » à se rendre à la marche blanche. « Nous appelons tout le monde, je dis bien tout le monde. Les gens qui ont une mère peuvent me comprendre, or tout le monde a une mère », a-t-il indiqué.