En décembre 2017, Donald Trump affirmait que Jérusalem était la capitale d’Israël, avant de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem un an et demi plus tard. A l’époque, neuf pays s’étaient rangés derrière Donald Trump et trente-cinq s’étaient abstenus lors d’un vote à l’ONU. Parmi ces pays qui n’avaient pas osé faire entendre leur voix, l’Ausralie.
Mais depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. L’Australie a finalement, en octobre dernier, annoncé en privé sa décision de transférer elle aussi son ambassade à Jérusalem et, ainsi, de reconnaître implicitement la ville sainte comme capitale de l’Etat hébreu. C’est alors que le Premier ministre israélien qui avait annoncé la teneur d’une discussion avec son homologue australien.
Deux mois plus tard, la presse australienne revient sur l’information délivrée par Netanyahu. Oui, l’Australie compte, lors d’une réunion qui se tiendra mardi, demander à son gouvernement de statuer sur le transfert de son ambassade à Jérusalem. Mais, nuance la presse australienne, pour des raisons de budget, l’ambassade ne sera pas transférée à Jérusalem mais sera simplement ouvert dans la ville sainte un « bureau consulaire. »
A l’origine de cette décision, Scott Morrison aurait été influencé par l’ancien ambassadeur d’Australie en Israël, ce dernier assurant que cette question ne risquait pas de nuire au statut final de Jérusalem. Mais en votant l’ouverture d’un bureau consulaire à Jérusalem, l’Australie reconnaît ainsi la ville comme capitale d’Israël.