« On ne nous fera pas taire », a affirmé l’élue noire du Massachusetts Ayanna Pressley, qui a accusé Donald Trump de manquer « de la grâce, de l’empathie, de la compassion et de l’intégrité qu’exigent la fonction » présidentielle.
« J’encourage néanmoins les Américains (…) à ne pas mordre à l’hameçon », a-t-elle ajouté, voyant dans les attaques du milliardaire républicain « une distraction » pour détourner l’attention « des problèmes affectant les Américains ».
Egalement visée par les tweets présidentiels, Ilhan Omar a accusé de son côté Donald Trump, auteur selon elle d’une « attaque ouvertement raciste à l’encontre de quatre élues de couleur », de promouvoir les idées des nationalistes blancs.
La benjamine du Congrès Alexandria Ocasio-Cortez a elle déclaré ne pas être « surprise » par la « rhétorique » du président, régulièrement accusé de racisme depuis son arrivée à la Maison Blanche.
Enfin, l’élue musulmane du Michigan Rashida Tlaib a appelé à lancer une procédure de destitution contre Donald Trump. Une question qui divise l’opposition démocrate.