Au moins trois orateurs israéliens, dont Anya Eldan, vice-présidente de l’Autorité israélienne pour l’innovation, doivent prendre la parole au Global Entrepreneurship Congress à Manama, selon le site web de ce forum économique international.
Les membres du Parlement de Bahreïn ont déclaré dimanche qu’ils condamnaient la décision d’accueillir des orateurs israéliens dans le royaume qui, comme la plupart des Etats arabes, ne reconnaît pas Israël.
« Le Parlement insiste sur son soutien à la juste cause du peuple frère palestinien et cela restera une priorité pour le peuple bahreïni et la nation arabe », a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
« La fin de l’occupation israélienne et le retrait de toutes les terres arabes est une nécessité absolue pour la stabilité et la sécurité de la région et pour une paix juste et globale », a ajouté le texte.
Israël n’entretient des relations diplomatiques qu’avec deux pays arabes, l’Egypte et la Jordanie.
Avec l’aide de Washington, l’Etat hébreu intensifie ses efforts en coulisse pour tenter de normaliser ses relations avec des pays du Golfe en jouant sur leur hostilité envers l’Iran.