jeudi 22 mai 2025
9.3 C
Paris

Bangladesh : des réfugiés rohingyas acceptent de partir sur une île

Dacca a depuis longtemps fait part de son intention de transférer 100.000 réfugiés musulmans rohingyas des camps de réfugiés surpeuplés, près de la frontière birmane, vers un îlot de vase boueux et isolé du golfe du Bengale.

Le gouvernement du Bangladesh y voit une solution pour résoudre le problème des camps de réfugiés surpeuplés où vivent près d’un million de Rohingyas.

Environ 740.000 Rohingyas ont fui la Birmanie pour le Bangladesh en 2017 pour échapper à une répression militaire massive. Ils ont rejoint les quelque 200.000 réfugiés vivant déjà dans le district bangladais frontalier de Cox’s Bazar (sud-est).

Le commissaire bangladais aux réfugiés, Mahbub Alam, a indiqué que des fonctionnaires seront détachés, dans les prochains jours, afin de superviser cette installation.

« Environ 6.000 à 7.000 réfugiés ont déjà exprimé leur volonté d’être réinstallés à Bhashan Char », a déclaré Alam à l’AFP depuis Cox’s Bazar, affirmant que « leur nombre est en augmentation ».

Il n’a cependant pas donné de chiffres sur le nombre de réfugiés qui seront ainsi déplacés.

Selon un officier supérieur de la marine qui participe à la construction d’installations sur l’île, cette opération pourrait débuter en décembre et environ 500 réfugiés seraient envoyés quotidiennement sur cette île située à une heure de bateau de la terre ferme la plus proche.

Des groupes de défense des droits affirment que Bhashan Char est susceptible d’être submergée lors des moussons.

Au cours des cinquante dernières années, de puissants cyclones ont fait des centaines de milliers de morts dans l’estuaire de la rivière Meghna, où l’île se situe.

Des responsables rohingyas seront conduits à Bhashan Char afin d’y découvrir les installations et leurs conditions de vie, a affirmé M. Alam.

Des responsables locaux ont assuré qu’une digue de trois mètres a été construite autour de l’île pour la protéger de la montée des eaux en cas de cyclone.

Nur Hossain, un réfugié rohingya, père de quatre enfants, a déclaré que sa famille et lui ont accepté de partir pour Bhashan Char après avoir vu des images vidéo des abris.

« Le camp ici (à Leda) est très surpeuplé. Il y a des problèmes de nourriture et de logement », a déclaré à l’AFP cet homme de 50 ans.

L’ONU n’a jusqu’à présent pas fait de déclaration à ce sujet. Des responsables bangladais ont cependant déclaré qu’une délégation des Nations unies se rendra sur l’île au cours des prochaines semaines.

Actualités en direct

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Les brèves

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Editoriaux

Nos Categories