« Si parce que vous portez un foulard vous n’êtes pas embauchée, c’est une discrimination à l’embauche et il faut le dénoncer ! » En pleine polémique sur le hijab de running lancé — puis retardé — par Decathlon, le président de la République a tenu à faire un rappel à la loi salvateur. La militante Feïza Ben Mohamed indique sur son compte Twitter qu’Emmanuel Macron a été interpellé par une femme voilée alors qu’il était en déplacement en Gironde. Le président était en effet à Bordeaux pour le Grand débat national. Des femmes l’ont alors interpellé pour parler de la discrimination qui touche les musulmanes portant le foulard.
« On nous empêche de travailler avec nos foulards. On fait de nous des assistées. Vous avez dit que vous étiez le president de tous les Français. Que faites-vous pour nous Monsieur ? » Quand on donne enfin le micro aux concernées. #GrandDebat #Bordeaux pic.twitter.com/8yZUkO6xaJ
— Nassira El Moaddem (@NassiraELM) February 28, 2019
Et le président de la République a tenu à lui rappeler qu’« un foulard simple (…) n’est absolument pas interdit pour être embauchée dans une entreprise privée. Je veux restaurer ici la vérité. » Le chef de l’Etat a également redit que la discrimination à l’embauche, que ce soit à cause du port du foulard ou parce qu’un nom ne sonnerait pas assez français, est « sanctionné par la loi. » Emmanuel Macron a d’ailleurs indiqué à ce sujet que l’Etat avait « renforcé les contrôles », sans en dire plus sur les résultats de ces derniers.
« Si parce que vous portez un foulard vous n’êtes pas embauchée, c’est une discrimination à l’embauche et il faut le dénoncer » dit @EmmanuelMacron
➡️ Magistrale gifle au Printemps Républicain #Hijab pic.twitter.com/sy3DgScLeH— Feïza Ben Mohamed (@FeizaBM) February 28, 2019