« Les musulmans ont leur code civil, c’est le Coran », « Ils vivent entre eux dans les banlieues, les Français sont obligés de s’en aller ». Ce sont les propos qu’avait déclaré Eric Zemmour en octobre 2014, au journal italien Il Corriere della Sera.
Suite à ces déclarations, Eric Zemmour avait été condamné en première instance en décembre 2015, et avait dû payer 3 000 euros d’amende ainsi que des dommages et intérêts à des associations de lutte contre le racisme. La chaîne iTELE avait également décidé de mettre fin à l’émission « Ça se dispute », à laquelle le journaliste participait depuis dix ans.
Puis le jugement avait été confirmé en appel en novembre 2016, mais la Cour de cassation avait ensuite annulé la décision et demandé un troisième procès.
La cour d’appel de Paris a finalement relaxé le polémiste hier, justifiant sa décision par le fait que « il n’est pas prouvé qu’Eric Zemmour, poursuivi en tant qu’interviewé, savait que ce journal était publié en France, aucun élément au dossier ne prouve qu’il savait », a expliqué la présidente de la cour.
Eric Zemmour a déjà été condamné pour provocation à la discrimination raciale en 2011. En mai 2018, il a également été condamné en appel pour provocation à la haine pour d’autres propos islamophobes.