Ilhan Omar, une des premières musulmanes a avoir été élue au Congrès américain en début de mois s’est engagée à modifier une loi interdisant aux parlementaires d’avoir la tête couverte.
La nouvelle version du règlement intérieur, dont la jeune femme a participé à la réécriture, devrait autoriser quelques exceptions pour des raisons religieuses : à savoir le port du foulard, de la kippa ou encore du turban.
Cette mesure est appuyée par le Conseil des relations américano-islamiques, pour qui la Chambre des représentants se met « en conformité avec la Constitution et la protection de la liberté religieuse. »
Ce changement devrait être approuvé en janvier par la Chambre des représentants, désormais à majorité démocrate.
« Personne d’autre que moi ne me met un foulard sur la tête. C’est mon choix, protégé par le premier amendement » (qui garantit la liberté religieuse), a déclaré Ilhan Omar, sur Twitter. « Ce n’est pas la seule interdiction que je veux supprimer », a t-elle ajouté.
En effet, cette proposition fait partie d’un ensemble de nouvelles règles voulues par les démocrates pour mieux refléter la diversité du pays. Ils veulent, par exemple, bannir explicitement toute discrimination LGBT et créer un bureau indépendant chargé de promouvoir la diversité parmi le personnel de la Chambre.