lundi 8 décembre 2025
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Quand le fils de Kashoggi prend la défense de… l’Arabie saoudite

Jamal Khashoggi, qui était proche du pouvoir avant d’en devenir critique, a été tué et démembré au consulat de son pays à Istanbul le 2 octobre 2018, lors d’une opération qui aurait été menée par des agents envoyés par Ryad. Son corps n’a jamais été retrouvé.

Après avoir dans un premier temps nié le meurtre, Ryad avait avancé plusieurs versions contradictoires et soutient désormais que le journaliste a été tué lors d’une opération non autorisée par le pouvoir, menée par des agents « incontrôlés » et actuellement devant la justice saoudienne.

Dans un Tweet, Salah Khashoggi qui vit en Arabie saoudite, a dit avoir « pleinement confiance » dans le système judiciaire saoudien et s’est élevé contre ceux qui cherchent, selon lui, à exploiter cette affaire.

« Un an s’est écoulé depuis le décès de mon père bien-aimé. Pendant ce temps, les opposants et les ennemis en Occident et en Orient ont cherché à exploiter l’affaire (…) pour porter atteinte à mon pays et à ses leaders », a-t-il écrit.

« J’ai pleinement confiance dans le système judiciaire du royaume et dans sa capacité à rendre la justice (et à punir) ceux qui sont à l’origine de ce crime odieux « , a-t-il dit.

Le Washington Post avait rapporté le 1er avril que les enfants de Jamal Khashoggi, y compris Salah, avaient reçu des maisons d’un coût de plusieurs millions de dollars et étaient payés des milliers de dollars par mois par les autorités. La famille a démenti.

En décembre 2018, le Sénat américain a unanimement adopté une résolution attribuant la responsabilité de l’assassinat à Mohammed ben Salmane, prince héritier saoudien et homme fort du pays. Mais l’administration du président Donald Trump, alliée du prince héritier,  affirme ne pas disposer de preuve irréfutable de l’implication directe du dirigeant saoudien.

Selon des médias américains, la CIA estime que l’assassinat a été commandité par Mohammed ben Salmane.

En juin dernier, une experte de l’ONU, Agnès Callamard, a conclu qu’il existait des preuves suffisantes pour ouvrir une enquête sur la responsabilité du prince héritier dans l’affaire Khashoggi.

Le prince héritier a dit assumer la responsabilité du meurtre mais nié en avoir connaissance avant qu’il ne soit commis.

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