Des agents de la police scientifique et des membres de la communauté musulmane de Durban ont retrouvé aujourd’hui une mosquée de la banlieue d’Effingham calcinée.
« Cette mosquée particulière a une histoire de conflits. Depuis plus d’un an, il y a des procès autour de cette mosquée », a déclaré à l’AFP Mohammed Tariq, un responsable de la communauté islamique.
Selon les premiers éléments, « personne n’a été blessé car l’attaque a eu lieu aux petites heures du matin vers 01h30. La mosquée elle-même a été très endommagée par le feu et du personnel d’urgence est arrivé sur les lieux. Une enquête pour incendie criminel a été ouverte », a-t-il précisé.
Dans une autre affaire, onze hommes actuellement en procès sont accusés d’avoir attaqué la mosquée de l’imam Hussain dans la même ville en mai dernier et d’avoir posé des engins explosifs dans les centres commerciaux de Durban et des environs.
Ils auraient poignardé des fidèles à la mosquée. La police a déclaré que le mobile des agresseurs était inconnu, mais que des « éléments extrémistes » étaient impliqués.
À l’époque, un dirigeant musulman avait déclaré que la mosquée avait été prise pour cible parce qu’il s’agissait d’un lieu de culte chiite objet de menaces liées à des tensions entre communautés chiite et sunnite.
L’incident semble sans précédent en Afrique du Sud, où environ 1,5% des 55 millions d’habitants sont musulmans.
En juin, deux fidèles ont été poignardés et tués dans une mosquée de Malmesbury, à 70 km au nord-est du Cap. La police a exclu un mobile extrémiste. En novembre, un homme de 30 ans a été tué par balle et un a été blessé dans l’attaque d’une mosquée du Cap.